05/02/2007

Le trône de Saint-Eustache

Par mister de Paris

J’aurais pu vous dire, qu’ici, à Saint-Eustache, furent baptisés Richelieu, Molière ou encore La Pompadour. Oui j’aurais pu vous dire qu’ici, Louis XIV fit sa première communion et que Lully s’y maria. Quant à La Fontaine, Mirabeau et la maman de Mozart, ils y reçurent leur messe des morts.

Molière, cinquante ans après son baptême eut droit aussi à des obsèques. Sur ordre royal, l’archevêque fit dire une messe sur sa dépouille. Mais elle était adressée, non pas à l’auteur de Tartuffe, mais au simple Jean Poquelin, tapissier du Roy…

Mais non, je ne vous dirai pas tout cela.

Car dans les combles de Saint-Eustache, la tête encore toute pleine du syndrome de Stendhal et après une montée au chiffre rond de deux cents marches, me voici à mi nef, face à un trône oublié, celui des compagnons couvreurs aux ordres de Jules Ardouin Mansart . Je souris à l’idée que Molière , pardon Jean Poquelin, ait trouvé là, idée à une comédie-ballet. Une pièce avantageusement titrée : Commodité sur le Sacré.

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